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Florence D’elle nous propose un voyage en Norvège, qu’elle a vécu comme un périple vers les origines. La traduction norvégienne de ce dernier mot donne le titre de sa série : «Opprinnelsen».
Pour témoigner de ce retour aux origines, Florence D’elle a choisi de donner une matérialité fragile et délicate à ses images, en utilisant le collodion humide pour les révéler puis en les proposant en tirages charbon et en ferrotypes.

Exposition du 12 septembre – 25 octobre 2025

Atelier / Galerie
12 Rue Hugues le Grand
77160 Provins

du lundi au mercredi : sur rendez-vous
jeudi et vendredi : de 14 à 19h
samedi : de 10 à 12h30 et de 14 à 19h

https://encadrement-guedamour.com/

Née en 1971, Florence D’elle est une photographe-auteure autodidacte belge.
Depuis l’adolescence elle aurait aimé écrire. Elle découvre l’amour de la pratique photographique par hasard en photographiant deux amies.
En 2010, elle est lauréate de la médaille d’or du Prix Gold Fine Art Photography au Hyogo Art Museum de Kobé au Japon. S’en suivent deux séries, « Les Secrètes « et « Re Birth ».
En 2015, sa vie bascule suite au décès de son compagnon. Tout son langage photographique s’en trouve bouleversé. Elle se tourne vers l’argentique et uniquement les procédés historiques : la technique de la lenteur devient le support d’une nouvelle écriture. Ainsi, elle écrit « Resili O », vision personnelle d’un chemin de résilience, série la plus personnelle, intimiste et rugeuse qu’elle ait écrite.
L’usage de la chambre photographique dans le processus lent du grand format donne un rythme d’atemporalité vital pour l’artiste et devient un prolongement d’elle-même au moment où elle écrit « Un Conte » à la chambre avec la technique ancienne du collodion humide en ferrotypes à la main. La lenteur du temps consacré à cette technique est indissociable du contenu qu’elle souhaite créer. Ce conte est aussi son conte, son histoire s’intéressant à la place de la femme dans les contes de fées et qui puise ses racines dans un passé rêveur, silencieux, brûlant, incertain et lumineux. Mais aussi soumis à une certaine forme de violence : un labyrinthe de Pan dans un monde magique qui crée une autre réalité dans un langage intergénérationnel. L’arbre est une porte qui ouvre l’espace. Les imperfections techniques pour lesquelles elle est tombée en amour appartiennent à ce processus lent des clés de langage. C’est un support, organique et charnel qui est au service de sa pratique.
Florence D’elle a ensuite été invitée par le Sunnhordland Museum sur l’ile de Halsnoy en Norvège pour une résidence photographique en 2022, moment où elle écrit «Opprinnelsen» (« Les Origines » en norvégien), travail au collodion qui sera exposé l’année suivante au Musée, puis fin 2024 à Grenoble, dans le cadre du Mois de la Photo, et à la Galerie Parallax, à Aix-en-Provence.
En mai 2024, elle rejoint l’agence révélateur à Paris, fondée par Olivier Bourgoin.
On peut retrouver ses oeuvres en galeries en Belgique, France et Ile Maurice et dans des collections privées.
Elles ont été entre autres exposées à la Galerie Parallax à Aix-en-Provence, à L’Angle Galerie à Hendaye, au Studio Baxton et à Hangar à Bruxelles, et au programme des festivals Are You Experiencing au Havre et des Nuits de Pierrevert.