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La galerie ARGENTIC expose, du 19 octobre au 18 novembre 2017, une sélection inédite de planches-contacts extraites des archives du magazine Paris Match.

Ces planches, précieusement conservées dans la salle forte du journal, ont été sélectionnées parmi des dizaines de milliers par Marc Brincourt. Ce sont, au final, six photographes vedettes de l’âge d’or de Paris Match qui ont été choisis, pour la qualité esthétique de leurs travaux et pour leurs rôles de témoins privilégiés. À cette époque, ces photographes faisaient partie de l’entourage intime des plus grandes stars et étaient présents à chaque événement. Cette exposition nous emmène, pour la première fois, à leurs côtés dans les coulisses de leur métier.

 

Brigitte Bardot, « la petite fiancée de Paris Match », 1er mai 1952

Brigitte Bardot, « la petite fiancée de Paris Match », 1er mai 1952

 

Chaque planche-contact est présentée, accompagnée de la photo sélectionnée par la rédaction de l’époque. Tous les tirages exposés ont été réalisés en argentique, à partir des négatifs originaux. La planche-contact devient alors une oeuvre à part entière, témoin de l’avant et de l’après de chaque événement.

 

Brigitte Bardot, « la petite fiancée de Paris Match », 1er mai 1952

Brigitte Bardot, « la petite fiancée de Paris Match », 1er mai 1952

 

« La planche-contact est autopsie. L’histoire synthétisée de la photographie argentique, la radiographie d’un processus de création et le scanner d’un photographe. « … » La planche raconte bien plus que l’oeuvre et le génie du photographe. Elle raconte l’histoire, le contexte et la sensibilité d’une époque en même temps que toute la subjectivité des éditeurs photo qui ont sélectionnés « l’image », celle qui sera tirée, publiée ou exposée.
« … »

Travailler sur une planche-contact cinquante ans après la prise de vue, c’est souvent découvrir avec étonnement et exaltation un trésor caché, la « photo d’à côté », un inédit qui finit par prendre une valeur inattendue, une pépite qui méritera d’intégrer une exposition. « … » La planche-contact est sans concessions pour le photographe. Elle ne cache rien de sa technique, de ses errements et de ses faiblesses. Elle dit ses secrets de fabrication, ses techniques d’approche, ses dispersions, ses hésitations, ses obsessions, l’avant et l’après d’un sujet. « … »

Jack Garofalo (1923-2004) Jack Nicholson, 9 février 1974

 

Étudier une planche-contact, c’est autopsier son auteur. Certains, comme William Klein, en ont fait un art à part entière ; d’autres comme Henri Cartier Bresson, refusaient de les dévoiler.
Dans les archives de Paris Match, ces planches continuent à nous parler de l’histoire du monde et de celle des photoreporters. En voici une sélection qui nous passionne… »

Agnès Vergez,
Directrice des expositions Paris Match

Exposition du 19 octobre au 18 novembre 2017
43 rue Daubenton 75005 Paris
www.argentic.fr

du mardi au samedi 15h – 19h